10 ruses pour se faire obéir sans crier

Quand le dialogue calme et posé a échoué. Quand l’argumentaire pourtant super détaillé prouvant par a+b que les haricots verts sont meilleurs pour la santé que les frites a échoué. Quand, quoique vous disiez, votre enfant ne vous écoute plus.

Testez les 10 meilleures ruses pour vous faire obéir sans hurler

1 – Le challenge

Votre enfant marche à deux à l’heure alors que vous êtes en retard pour l’école? Le repas s’éternise? Sa chambre a subit un tremblement de terre, impossible de mettre un pied devant l’autre sans marcher sur un jouet? Osez le défier ! Faites la course « Le premier qui arrive à la barrière à gagner! » « Le premier qui finit son assiette à gagner » « le premier qui a rempli ce carton de jouets à gagner ! »… A gagner quoi? Rien, en fait c’est vous qui avez gagné…mais ça il ne le sais pas…du moins pas encore!

2- Le jeu

La première passion de l’enfant (suivi de très près par l’art de dire NON) est le jeu. Il ne faut jamais l’oublier et donc de s’en servir et d’en abuser! Au lieu de s’acharner à coup d’inefficaces « Viens c’est l’heure de se coucher » « Allez vite, je monte te coucher » « demain il y a école » « les jeux c’est fini pour aujourd’hui ! »  » C’est l’heure de dormir », essayez plutôt « Attention, le train va partir … que les voyageurs s’accrochent au dernier wagon … attention, départ …. tchou, tchou … tchou, tchou! » …en rajouter des tonnes, faites participer toute la famille, les doudous, les poupées..et hop…on se retrouve au terminus dans la chambre ou dans la salle de bain ! Mission réussie !

3- La récompense

C’est la technique dite de « la carotte » à ne pas faire, mais qu’on fait tous! L’objectif est d’appâter avec une « carotte » suffisamment intéressante mais pas trop non plus pour ne pas passer outre nos principes éducatifs « Si tu finis ton assiette, tu auras un petit chocolat à la fin du repas » « Si tu es bien sage chez le docteur -sous-entendu que tu n’hurles pas à la mort comme la dernière fois-, je t’achèterai une pain au chocolat/un magazine/un petit jeu en sortant » etc. A utiliser avec parcimonie sous peine que votre enfant vous réclame une récompense à chaque fois qu’il fera bien/qu’il sera sage chez le docteur etc.

4- Le partage

Technique à utiliser pour les repas. Une assiette qui reste désespérément pleine malgré les multiples « Dépêche-toi, ça va refroidir »? Des petits pois qui commencent à déserter l’assiette et à coloniser table, chaise et sol? Il est grand temps de faire intervenir toute la famille/les amis à la rescousse! « Allez, une bouchée pour Papy, une pour Mamie, deux pour Tonton … il est gourmand ce tonton!…etc » N’hésitez pas à nourrir aussi le Père Noël, le chien du voisin ou ces doudous préférés pour varier un peu. Cette technique fonctionne tellement bien avec ma fille qu’il n’est pas rare qu’elle demande à se resservir parce qu’elle n’a pas fini de faire manger toute la famille!

5- La contradiction

Les enfants aiment nous contrarier … il suffit de leur demander d’avancer pour qu’ils reculent. Alors jouez sur ce tableau et prêchez le faux : « Non, je suis sûre que tu ne sais pas d’habiller/te laver les dents tout seul ! » « Je suis sûre que tu n’es pas capable de manger cette grosse pomme ! » En règle générale, les enfants vont se faire un plaisir de nous prouver qu’on a tort et vont s’exécuter en moins de deux. Attention, tout de même à mettre des objectifs atteignables et réalistes!

6- Le chantage

Faire chanter ces enfants, ce n’est pas bien, hein! Mais nous ne sommes que de faibles parents souvent fatigués d’avoir à continuellement expliquer les mêmes choses sans résultat. Alors on craque, on utilise cette odieuse technique du chantage : « Si tu ne fais pas la sieste, on ira pas chez les copains ! » « Si tu n’es pas sage, le Père Noël ne t’apportera pas de cadeaux » « Si tu ne te met pas en pyjama tout de suite, tu n’auras pas d’histoire avant de dormir » etc. Pas très pédagogique mais efficace !

7- La magie

S’équiper d’une baguette magique (à défaut un crayon magique, voir un doigt magique peut faire l’affaire) et lancer une série d’incantations simples au début puis placer votre ordre au milieu l’air de rien.

« Abracadabra…lève les bras! » « Abracadabra … Assis toi » « Abracadabra …. Mouche-toi » « Abracadabra … fais disparaître le mouchoir dans la poubelle! » « Abracadabra … Tire la langue » « Abracadabra … Et cetera ! »

8- La ventriloquie

Pas d’inquiétude, pas besoin d’être réellement ventriloque pour utiliser ce stratagème. Il suffit de se cacher à moitié derrière le doudou/la poupée/la peluche et de changer sa voix pour que ça fonctionne.

Par exemple, la poupée dit : « Coucou, c’est moi! Tu veux qu’on joue ensemble? Oui? Mais si tu ne mets pas tout de suite tes chaussons, on ne pourra pas jouer ! Alors enfile-les vite !!! Hi, hi, hi !!! » (vous n’êtes pas obligé d’être aussi niaise que ça !)

9- L’imitation

L’imitation est un technique qui marche très bien, les enfants sont trop heureux de faire comme nous! Par exemple, avant de sortir je propose toujours à ma fille d’aller sur le pot (on n’est jamais trop prudent). Généralement, j’ai le droit à un NON franc et sans appel. Mais si je lui dit « Moi, je vais quand-même passer aux toilettes avant »…elle rapplique dans la seconde avec son pot pour partager ce moment magique (parfois il faut prendre un peu sur soi, je n’ai pas dit que c’était toujours le rêve). Sinon brossez vous les dents ensemble, mangez des haricots verts ensemble, coiffez vous ensemble, rangez ensemble etc.

10- Le faux coup de téléphone

Ultime technique, quand toutes les autres ont échoué : Le faux coup de téléphone. Les enfants savent très bien quand ils font des bêtises ou exprès de ne pas obéir, et ils n’aiment pas trop qu’une tierce personne soit au courant du sale quart d’heure qu’ils nous font passer. Ma fille après avoir fait une bêtise me demande parfois de ne pas le dire le soir à son père -pourtant aussi gentil qu’un bisounours. C’est ce petit sentiment de honte qui est à exploiter ici. Ça peut-être un faux appel à Papa qui est au boulot, à Mamie/Papy, au Père-Noël…Décrochez le téléphone et racontez le plus naturellement du monde avec indignation les misères que vous subissez. Généralement ça calme un peu l’enfant. Ce n’est pas sympa, je sais…mais où est-il dit que les parents devaient être sympas 24/24h?