Une semaine sans enfant c’est…
- une semaine de nuits complètes sans réveil nocturne pour cause de cauchemar, sans pipi au milieu de la nuit, sans bruit, sans crainte, sans peur de ne pas être réveillé si besoin, bref, une semaine de nuits réparatrices.
- du calme, du silence, du calme, du silence.
- se rendre compte au bout de 10 min qu’il est inutile de chuchoter, personne ne dort dans la pièce d’à côté.
- deux lits vides, avec personne dedans à regarder dormir, à se demander comment on peut dormir avec un bras en l’air, un doudou sur le visage, les jambes au 3/4 sorties du lit.
- pas de petites bouilles à embrasser doucement dans leur sommeil.
Une semaine sans enfant, c’est …
- 2 machines à laver, du repassage, des heures de ménages et de rangement en moins.
- la disparition dans notre vocabulaire des « Dépêche-toi », « Vite », « Attention », « On n’a pas le temps », « Pour la troisième fois, je te demande de… », « Non, je t’ai dit NON » etc.
- une maison propre et rangée et qui le reste plus de 2h d’affilées
- la joie de recevoir des nouvelles, un sms, une photo, un mail et de voir que les enfants n’ont pas le temps de s’ennuyer et sont chouchoutés..
Une semaine sans enfant, c’est …
- la possibilité d’improviser une sortie, un resto, un ciné, une course.
- l’opportunité de manger à l’heure où l’on a faim, quand on veut ou on veut,
- Des repas en tête à tête où l’on peut avoir une discussion avec un début et une fin, sans être interrompu.
- des repas qui ne durent pas 2 heures, sans verre renversé, sans coude dans l’assiette, sans grain de semoule par terre, sans bataille de pieds sous la table, sans bras qui pendouille, sans concours de grimaces.
- sortir les céréales Chomiamiam que seuls les enfants aiment, pour le petit déj sans même sans rendre compte.
Une semaine sans enfant, c’est …
- pouvoir bouquiner en plein milieu de la journée.
- ne pas se cacher en prenant le dernier Chocotruc et même laisser traîner le papier d’emballage.
- regarder un thriller avec le son à fond, dans son canapé, bien calé dans les bras de son chéri sans peur que les cris d’horreur, les coups de feux ou la musique flippante ne réveillent les enfants, et leur donne des cauchemars pour les 2 semaines à venir.
- se promener sans roller, sans sacs à tout, sans vélo, sans goûter, sans trottinette, sans trousse à pharmacie, sans compote à boire, juste lui et moi.
- repérer sans le vouloir les endroits kidfriendly où l’on amènera les enfants le weekend prochain.
Une semaine sans enfant, c’est …
- pouvoir les laisser la porte de l’escalier ouverte, le fer à repasser sur sa table, les couteaux sur la table, la bouteille d’apéro ou d’eau de javel en évidence sans craindre de se rendre aux urgences dans la demi-heure qui suit.
- cuisiner sans avoir des petites mains et des ventres affamés venant quémander un petit bout de n’importe quoi, du moment que ça se mange.
- choisir ses menus à sa convenance sans stresser au moment de poser le plat sur ma table.
- acheter tout ce que les enfants aiment pour leur retour, parce que la vie est trop courte pour se prendre la tête pour un légume ou un morceau de viande laissé dans le coin de l’assiette.
Une semaine sans enfant, c’est …
- le seul moment où l’on peut ranger les jouets, trier la montagne de dessins, d’œuvres d’art et de ces petits jenesaisquoi , et d’en jeter les 3/4 sans passer pour un tyran sans cœur.
- le moment de faire le tri dans leurs vêtements, trop grands, trop petits, à donner.
- l’occasion d’aller faire du shopping pour soi, sans parties de cache-cache dans les rayons de magasin et dans les cabines d’essayages.
- Revenir de son shopping avec 95% de nos achats pour ses enfants, en se réjouissant de voir leur tête à la découverte de ce butin soigneusement sélectionné.
Une semaine sans enfant, c’est …
- trop court et trop long à la fois.
- une bonne occasion de se retrouver à deux comme avant,
- l’occasion de sortir de la routine quotidienne et de se rendre compte de ce qui est vraiment important, d’arrêter de se prendre trop la tête avec les enfants pour des broutilles.
- recharger ses batteries pour affronter les désagréments du quotidien de la vie de famille.
- attendre avec impatience la séance de câlins et de bisous des retrouvailles.
Et chez vous, comment ça se passe quand les enfants ne sont pas là ?
credit photo : Aaron Burden
Ca se passe tout à fait comme ça ! Ca fait du bien mais il ne faut pas que ça dure trop longtemps quand même, hein.
Juste le temps de se manquer suffisament pour apprécier les retrouvailles!
Je ne connais pas encore ces moments.. si j’en laisse un c’est exceptionnel et une nuit maxi.. Et même dans ce cas il m’en reste 2 à la maison lol
Un jour peut être j’y arriverais 😉
Il faut aussi en avoir l’occasion! Mais je peux t’affirmer que c’est bénéfique pour tout le monde..dixit la fille qui a dormi jusqu’à 9h ce matin!
avec le temps on apprécie ces moments sans, sans culpabiliser parce que c’est vrai ce sont des aspirateurs à énergie et à patience… Même si évidemment ils nous manquent vite et on est grandement heureux de les voir revenir 🙂
C’est ça des pompes à énergie et à patience….je recharge le stock au max pour les retrouvailles!
Waouh!
Vous vivez la même vie !
Merci pour cet article, il n’est pas toujours courant de voir des mamans qui assument le fait d’apprécier des moments sans leurs enfants.
J’irais encore plus loin en disant une semaine sans enfant et deux jours sans mari, pour que je puisse vraiment me retrouver !!!
C’est vrai que ça permet de se retrouver un peu d’être seule..mais j’apprécie cette semaine avec mon mari, je ne suis pas obligée de le partager avec mes filles! 😉
Oui c’est tout à fait vrai, mais n’empêche une semaine c’est trop long sans voir mes enfants. En tout cas merci pour cet article, j’apprécie vivement quelques jours sans mes enfants mais pas une semaine quand même. Ils me manqueront trop.
Pour la durée on n’a pas vraiment le choix, les papi mamis sont trop loin pour envisager plus court…mais on a survécu et mes filles sont prêtes à repartir pour les prochaines vacances!
C’est vrai qu’une semaine sans enfant c’est super cool !!!! Ét je n’ai pas honte d’écrire que j’ai hâte…. Pour ma part, je monte mes enfants Én Bretagne (mais plus haut que tes dernières vacances !) le week-end du 15 août. Par contre, ils ne descendront que 15 jours plus tard… Aie aie aie
Bibine